Événement
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La Cour du Parlement de Bretagne, par un arrêt du 12 novembre 1614, ordonnait l'enregistrement des lettres-patentes ci-dessus en faveur de François Le Bervet et de ses enfants Jean, Yves, Dominique et Constance.
A la suite de cet arrêt, on peut lire dans les registres du Parlement
l'acte suivant:
"Lettres-patentes données par le Roi, Louis XIII, en faveur de François Le Bervet, seigneur de Toulalan, demeurant en son manoir de Manachty en la commune de Plufur, par lesquelles il est autorisé à reprendre le nom de "du Parc" quitté par Tristan du Parc, fils de Philippe du Parc, seigneur du Parc, par son mariage, en 1405, avec Claudine Le Bervet."
Mais à la fin de cet acte se trouve l'expression:
"Sauff en aultres choses notre droict et l'autruy en toutes."
Cette réserve fut la cause initiale d'un long procès que les Le
Bervet-du Parc durent soutenir pendant plus d'un quart de siècle,
jusqu'en 1640.
François Le Bervet était, en 1600, jurat de la communauté morlaisienne et, en 1608, receveur des ports et havres de Morlaix. Il mourut vers 1630, à l'âge d'environ 80 ans.
a) De sa première femme, Catherine de MAY, dame de Toulalan, il eut deux fils:
1. Jean, seigneur de Kermoal, qui décéda en 1621, sans alliance;
2. Yves, seigneur de Kercadou, né en 1579, décédé le 21 août 1641, maire de Morlaix en 1615, qui épousa par contrat de mariage du 5 janvier 1605 Marie HUON, fille et unique héritière de Guyon HUON, seigneur de Kercadou.
b) De sa seconde femme, Isabelle Le Long, dame de Keryvon, François eut deux enfants:
3. Constance, qui épousa par contrat de mariage du 8 décembre 1603 Nicolas Le ROUGE de GUERDAVID, seigneur de Kerangroas;
4. Dominique, seigneur de Keryvon, qui épousa par contrat de mariage du 7 janvier 1615 Louise LOZ
Par un arrêt du 12 mai 1640, la Cour du Parlement de Paris, statuant en dernier ressort, mit fin au procès intenté en 1612. Cet arrêt stipule
notamment:
"La Cour :
1. sans s'arrêter aux dites fins de non recevoir et de faux;
2. faisant droit sur le principal évoqué, a permis et permet aux dits Le
Bervet... de se dire nobles;
3. même audict Le Bervet de prendre le nom et les armes de la maison du PARC LOCMARIA, suivant le consentement desdicts du Parc, produits au procès."
En effet, les consentements de Vincent du Parc, marquis de Locmaria, chef de nom et d'armes, et de Claude du Parc, seigneur de Brelidy, premier cadet, sont actés dans l'arrêt.
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